L’érosion hydrique résulte de la dégradation des couches superficielles des sols et du déplacement des matériaux les constituant, souvent renforcé par les modifications paysagères apportées par l’homme. L’aléa d’érosion des sols est la probabilité d’occurrence de ce phénomène naturel d'intensité donnée.
Dans ce jeu de données, l'aléa d’érosion a été estimé à partir du modèle MESALES (Modèle d'Evaluation Spatiale de l'ALéa Erosion des Sols) développé à l'INRA d'Orléans. Les données d'entrée du modèle sont la battance et l'érodibilité des sols, la
topographie, l’occupation du sol (CORINE Land Cover 2000), les précipitations (hauteur et intensité), et le type de culture dominant.
Cet indicateur représente l'aléa d'érosion des sols annuel et selon les saisons printemps, été, automne et hiver.
Recommandations d’utilisation :
L'aléa d’érosion estimé n'est pas assez précis pour être utilisé au niveau local, dans des documents d'urbanisme type POS, PLU, ou dans des cartographies des zonages de risques demandées par le préfet. L'aléa d’érosion estimé ne peut absolument pas être interprété à l'échelle d'un versant, par exemple. L'unité minimale d'interprétation de l’aléa recommandé est la commune. L'utilisation de données de battance et d’érodibilité plus précises est vivement recommandée pour réaliser des zonages précis à l'échelle locale.