Les sons impulsifs ou transitoires de courte durée et de forte intensité constituent l’un des critères de définition du bon état écologique pour le descripteur 11 relatif à la pression du bruit généré par les activités anthropiques dans le cadre de la DCSMM (D11C1). Le bon état écologique pour l'énergie sonore est atteint lorsque les risques de dérangement acoustique, de surmortalité par exposition sonore et de réduction des distances de communication des mysticètes sont cumulativement faibles ou modérés. Pour cela, la répartition spatiale, l'étendue temporelle et les niveaux acoustiques des sources de sons impulsifs anthropiques ne doivent pas dépasser les niveaux nuisibles aux populations d'animaux marins.
Ces critères sont évalués à l’échelle de la sous-région marine pour les régions « Manche et mer du Nord », « Mers celtiques » et « Méditerranée Occidentale »; et à l’échelle des subdivisions « Nord » et « Sud » dans la sous-région «Golfe de Gascogne ».
Un des indicateurs retenus pour l'évaluation du critère D11C1 est la distribution des niveaux acoustiques des émissions impulsives (D11C1.3).
Les pressions considérées pour l'évaluation du critère sont :
• les émissions acoustiques des canons à air ;
• les émissions acoustiques par des sources impulsives autres que les canons à air ;
• les émissions de sources non impulsives (transitoires) ;
• les explosions sous-marines ;
• les émissions dues au battage de pieux.
Les données utilisées pour le calcul de cet indicateur sont des données déclaratives d’émissions tracées par les opérateurs des activités génératrices de bruits impulsifs.
Le BEE est atteint pour l’ensemble des sous-régions marines métropolitaines.
Les données sont présentées sous forme de fichiers géoréférencés de type shapefile.